| | CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes | |
| Auteur | Message |
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Charles Parishis lurking in the shadows • arrivée : 22/05/2020 • messages : 303
• âge & naissance : 26 ans
• métier ou études : étudiant
| Sujet: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 11:26 | |
| Charles "Stitch"2 Parish Time to leave the capsule
| Carte d'identité Bonjour, je m'appelle Charles Parish mais il arrive aussi que l'on m'appelle Chuck ou Stitch, selon à qui vous parlez . Je suis né(e) le 19 Janvier 1993 à New York City donc pour ceux qui n'aiment pas compter cela veut dire que j'ai 26 ans. Tu veux en savoir plus sur moi, bon bah écoute ! Je suis étudiant en robotique par correspondance, et je travaille avec mon père dans sa librairie. Je suis hétéro, enfin je crois, je me suis jamais vraiment posé la question et célibataire. Je gagne plutôt mal ma vie et si tu veux vraiment tout savoir sur moi je suis à galway depuis trop longtemps et j'ai assez bonne réputation dans la communauté.
Ca c'est vraiment moi - Stitch a du mal à regarder les gens dans les yeux et a toujours tendance à regarder ailleurs.
- Il est autiste Asperger, ce qui complique beaucoup sa vie sociale, mais il a tout de même envie d'avoir des amis et d'aller vers les gens.
- Idéalement, il aime avoir accès à de la musique, avec un bon casque qui vire tous les autres bruits autour de lui.
- Même si il fait attention à son apparence, il privilégie toujours le confort et le pratique, plutôt que de rechercher des fringues de designer. De toute façon, il n’aurait pas les moyen de se les payer. Il porte donc souvent les mêmes jeans et t-shirts troués, portés milles fois, détruits par ses trajets à vélo et son côté maladroit. Lorsqu’il n’a pas accès à sa musique, il a tendance a s’isoler, à se recroqueviller d’une façon ou d’une autre, ou à mettre les mains sur ses oreilles. Ayant toutefois trop conscience du regard des autres, il s’arrête parfois à mis chemin de ses envies, approchant juste ses mains comme pour se protéger d’une attaque physique, ou trouvant autre chose de plus discret, comme s’assoir et poser sa tête contre un mur en se focalisant sur sa respiration, ou encore tenir son bras en serrant très fort avec sa main, comme pour se faire un auto-câlin.
- C'est est une contradiction ambulante. Avec les gens proches de lui, il a besoin de s’exprimer, besoin de contact, besoin de parler, et besoin de se lâcher. Avec les autres, il a besoin qu’on le laisse tranquille, à moins d’être littéralement la personne la plus gentille du monde. Là : plus de problème, tant qu’il se sent en sécurité.
- Il est très timide, et cela lui prend beaucoup de temps pour faire confiance à quelqu’un. Il ne peut pas être naturel et calme si il se sent jugé, et le moindre petit mot peut le faire se refermer sur lui même. Son père essaye de le motiver à venir faire de la musique avec lui dans des soirées jam, mais il y a trop de monde et trop de lumière, c’est complètement hors de sa portée mentale. C’est même sa hantise de se retrouver sur une scène avec plein de gens qui le fixent.
- Dès qu'il est tout seul, il se parle à voix haute en tournant en rond, ça l'aide à réfléchir. Il a toujours besoin de mouvement et a tendance à être hyperactif, sauf quand il écoute de la musique. Sans ça, son esprit va toujours à mille à l'heure et sans mouvement, c'est difficile de se concentrer. Si on le force à rester sur place ou assis, il va avoir tendance à être agité ou à jouer avec ses mains pour s'occuper.
- Il est très obsessionnel et passionné dès qu'il trouve un sujet qui l'intéresse. Et il a tendance à saouler tout le monde avec ses dernières découvertes, sans réaliser que ça ne les intéresse pas.
- C'est un grand fan de science fiction et de robotique, il collectionne les comics et tout ce qui touche à Star Wars et Star Trek.
- Il évite les foules, les lumières trop vives, la musique trop violente, la nourriture qui colle aux dents, les vêtements en laine, les transports publics, les bébés, et la plupart des chiens.
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La personne derrière le masque prénom ou pseudo Camille. âge 33. crédit avatar Idk. comment tu as connu le forum TC. ce que tu en penses I louuve it <3 doublon de prénom j'accepte type de personnage scénario de Liloo groupe choisi bluejustification groupe ici secret envoyé ? oui / non es tu un multicompte : oui (Cory & Anna) tu nous aide ? - Code:
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<pris>Anton Yelchin</pris> <a href="https://going-backwards.forumactif.com/t1207-charles-parish-strawberries-knows-nothing-about-grapes#17596">•</a> <nombottin>Charles Parish</nombottin> - Code:
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<gpblue>Cory Parish.<gpblue/>[size=8](Billy Crudup)[/size] Aka <gpblue> Anna McFadden.</gpblue/>[size=8](Julia Roberts)[/size] kusumitagraph' | lorelei sebasto cha
Dernière édition par Charles Parish le Lun 25 Mai - 16:36, édité 13 fois |
| | | Charles Parishis lurking in the shadows • arrivée : 22/05/2020 • messages : 303
• âge & naissance : 26 ans
• métier ou études : étudiant
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 11:27 | |
| il était une fois ... A space Odyssey
"Come with me, and you'll be... In a world of pure imagination" Le petit Charles, pourtant de sang irlandais, vit le jour dans la grande et belle ville de New York. Renommé rapidement ‘Dallas’ et ‘Stitch’ par sa grande sœur Liloo, il ne tardera pas à chambouler involontairement la vie de sa famille. Diagnostiqué autiste Asperger à un très jeune âge, il ne comprendra la signification de ses mots que bien plus tard. Surprotégé par son père qu’il considèrera toute sa vie comme son super héro, Stitch put s’épanouir à sa façon. L’école était une torture lorsqu’il ne comprenait pas, ou lorsque personne ne voulait jouer avec lui parce qu’il avait des jeux trop compliqués. Mais il eut tout de même quelques professeurs qui réussirent à l’intéresser, même si ses notes restaient disons, peu glorieuses. Il n’y pouvait rien, il avait sa propre logique. Et c’était impossible de lui en imposer une autre. Même si ses petits camarades de classes étaient parfois cruels, son incapacité à comprendre le second degré et leurs vannes lui sauva la vie. Il était petit. Il était maigre. Il avait une touffe de cheveux bouclés. Et lorsqu’on habitait à New York, il valait mieux être tout le contraire si on ne voulait pas constamment se faire bousculer ou ignorer. Tout était si grand, si rapide, si bruyant. Il avait donc tout fait pour passer son temps libre à l’intérieur. Son père l’avait intéressé au cinéma, aux livres et à la musique. Il avait donc de quoi s’occuper sans être squatter l’ordinateur familial. De toute façon, il préférait pouvoir toucher du papier, ou voir des histoires. Il n’était pas branché jeux vidéos comme beaucoup de garçons son âge : son truc à lui, c’était les robots. Les robots, et les histoires avec des robots, comme Terminator. Et Terminator 2. Et Blade Runner. Et Star Wars. Bref. Stitch était fasciné par ces mondes futuristes ou les règles normales ne semblaient plus s’appliquer. En primaire, il rêvait de pouvoir se construire un robot qui deviendrait son meilleur ami. Un ami qu’il pourrait programmer et qui ne lui reprocherait jamais rien. Il réalisa évidemment que ce n’était pas possible lorsqu’il fut en âge de comprendre comment marchait la vrai mécanique, et la ‘vrai science’ comme disait son père. C’est à l’âge de onze ans qu’il arrive enfin à assimiler que la robotique pourrait être bien plus qu’un refuge fictif, lorsque son père prit le temps de lui montrer comment bricoler quelques trucs et souder des composants électroniques. Tout devenait plus concret dès qu’il pouvait toucher, faire, et poser plein de questions. Un peu déçu que personne n’ait encore inventé de Transformers grandeur nature en soudant des milliers de circuits, Stitch avait ensuite réalisé, gêné, qu’il était encore bien trop dans son monde d’enfant. Stitch a toujours considéré ses parents comme étant les représentants ultimes de la force et de l’amour, même lorsque ça n’allait plus entre eux. Son père était un modèle de vertu et de gentillesse, gardant toujours son sang froid en toute circonstance, contrairement à lui. Et puis, il y avait sa sœur. Sans leur différence d’âge, on aurait pu les prendre pour des faux jumeaux. Non pas a cause de leur apparence, mais parce qu’ils étaient toujours collés l’un à l’autre pendant leur enfance. Et puis, elle était là pour l’aider quand les parents n’étaient pas dans le coin. Il l’a toujours admirée et ne s’en cache pas : on lui a apprit à ne pas avoir honte de ses sentiments. Surtout quand ils sont positifs. Et comment ne pas l’admirer ? Elle était tellement plus sociale que lui, plus apte à vivre en société, et elle était ce mot qu’il n’aimait pas du tout mais qui lui allait à ravir : cool. Peut-être même populaire. Mais ce mot là aussi, il ne l’avait jamais bien compris. Cet écart de personnalité les éloigna un peu pendant l’adolescence, tout simplement parce que Liloo commençait à sortir avec ses amis et qu’elle n’avait plus autant de temps à lui accorder. Mais Stitch ne lui en a jamais voulu. D’ailleurs, il n’est même pas sûr de savoir ce que ça fait d’en vouloir à quelqu’un. Il sait identifier le sentiment, il a vu plein de films là dessus, mais ça s’arrête là. Dans son esprit, il était parfaitement logique que sa sœur ait une vie sociale. Et puis, il avait toujours aimé passé du temps tout seul. Ça ne le dérangeait pas, ça dérangeait plutôt les autres. Comment ne pas se rappeler du nombre infini de fois ou il avait demandé à manger dans sa chambre, tout ça pour finir à table avec tout le monde, généralement sur la demande de sa mère. Il n’y pouvait rien. Il avait parfois envie de parler des heures. Mais il passait également des heures sans rien dire, tant il était facile pour son esprit de partir loin… très loin, trop loin. Les gens proches de lui avaient pour habitude de le ramener à la réalité lorsqu’il commençait trop à regarder en l’air ou ailleurs, et c’était frustrant. Il préférait donc être dans sa chambre plutôt que se sentir observé et analysé. Il avait l’impression qu’il était le seul à qui on faisait des commentaires, comme si tout le monde attendait avec impatience qu’il fasse ou dise une connerie à cause de son diagnostic. Autiste ou pas, c’était sa vie, pas une pièce de théâtre. Il ne voulait pas de spectateurs, il ne voulait pas de commentaires. Il voulait pouvoir s’enrouler dans sa couette quand il en avait envie. Il voulait s’allonger sur le sol et sentir les vibrations de la musique. Et il voulait tout ça sans risquer d’entendre des mots comme fou, immature, ou drogué. On lui disait souvent qu’il n’avait pas d’humour et qu’il prenait tout au premier degré. Mais faire la narration constante de tout ce qui ne vas pas chez quelqu’un, est ce que c’était ça, l’humour ? En tout cas, c’était pas son truc. Il préférait Charlie Chaplin et Buster Keaton. Il faut bien avouer que les situations deviennent facilement angoissantes, gênantes, troublantes, ou tout ça à la fois. Impossible de se concentrer très longtemps sur la même chose, à moins de s’isoler dans un coin ou dans sa tête. Encore une fois, son père fut l’homme de la situation, et se décida à lui offrir une petite guitare d’occasion. Ayant repéré la curiosité intensive de Stitch et le calme que la musique apportait à son esprit, ce fut une deuxième révélation. S’il avait pu construire un Robot-Guitare, ça aurait été ultime ! Mais Stitch dut se contenter de son père, qui était dans un sens, quand même plus cool qu’un robot. Parce qu’il apprenait plein de choses, et qu’il n’y avait pas besoin de le programmer. Il se mit aussi à jouer tout seul dès qu’il en avait l’occasion, ayant trouvé comment se foutre involontairement les voisins à dos. Déjà qu’on le trouvait bizarre, mais voilà qu’il devenait bizarre ET bruyant. Peu importe : quand il était avec son père, le monde n’existait plus. Et quand il était avec sa guitare, tout seul, c’était un peu pareil. Le fait d'être concentré le faisait surpasser toutes les peurs. L'espace de quelques instants, la vie était simple, il n'y avait qu'a respirer et à profiter du moment. C’était toujours différent quand il était seul avec ses pensées. Comme si tout avait enfin un sens, comme si la vie était devenue plus calme, plus colorée, et plus facile. Cette petite guitare fut bien utile pour les années à venir, lorsque l’adolescence, la vraie, montra le bout de son nez. D’un coup, tous ses amis s’intéressaient aux filles, aux vraies si possibles, sinon, à toutes les images de filles qu’ils pouvaient trouver. Stitch lui, était souvent gêné par le nouveau hobby de ses camarades : c’était pas sa vision de l’amour du tout. Et encore une fois, il ne comprenait pas pourquoi c’était ces mecs là qu’on considérait comme ‘normaux’. Son père à lui parlait de romantisme et lui avait apprit à respecter toutes les femmes, pas seulement celles de sa famille. Mais ses amis préféraient s’échanger des Playboys entre deux poubelles. Stitch opta donc pour passer son temps en compagnie de musique plutôt qu’en compagnie de photos de Pamela Anderson. Evidemment, il était loin d’être insensible aux charme des jolies filles qu’il pouvait croiser. Mais le fait d’aller les aborder ne lui traversait jamais l’esprit. Ses fantasmes à lui n’étaient pas sexuels, il voulait juste partager ses passions avec quelqu’un. Quelqu’un qu’il pourrait embrasser, éventuellement. Mais qu’est ce qu’il pouvait bien apporter à quelqu’un ? Il avait encore l’air d’un gosse. La plupart de ses amis avaient déjà l’air plus vieux et lui, on lui en donnait toujours moins. Il se sentait comme une vieille âme piégée dans un corps d’enfant, insatisfait de ce qu’il voyait dans le miroir le matin, essayant maladroitement de trouver un truc tolérable à faire avec ses cheveux. Malgré le stress du déménagement, et le divorce de ses parents qui ne avait suivit, l’Irlande fut très bénéfique pour Charles aka Stitch aka Dallas aka Chuck. Socialement, il n’y eut pas de changement majeur à part évidemment, l'absence de sa grande soeur. Elle lui manquait beaucoup, mais encore une fois: il comprenait. De son côté, il découvrit le bonheur de vivre entouré par moins de bruit, et plus de nature. Ah comme c’était parfait pour lui ! Il pouvait se déplacer en vélo et jouir d’une certaine liberté sans savoir conduire. C’était également l’excuse parfaite pour ne pas dépendre de sa mère ou de son beau père, qu’il haïssait au plus haut point. Stitch avait de plus en plus de mal à être tranquille dans sa chambre à cause de lui, et si on troublait le calme son refuge... il s’en trouverait un autre. A force de fuir chez son père, il réussit à le convaincre de demander l’aide d’un avocat pour avoir sa garde. Stitch avait beau aimer sa mère, il ne voulait pas rester chez elle, et il ne voulait pas non plus faire comme sa grande sœur et s’enfuir. Il voulait juste trouver une solution. Parce que c’était son truc, trouver des solutions. Analyser chaque statistique, chaque étude et chaque possibilité. Et il avait lu que statistiquement un tribunal allait toujours vouloir qu’il finisse chez sa mère, alors... il avait tout fait pour être l’exception et non la règle. Pour qu’elle arrête de se battre pour avoir sa garde et qu’elle le laisse partir. Histoire que son père n’ait pas à dépenser trop d’argent à cause de lui. Il fit un exprès d’être de plus en plus bizarre a côté de son beau père, jouant complètement la comédie pendant un temps, ce qui l’amusa beaucoup. Tout son petit stratagème aida la situation, et il finit joyeusement par faire ses valises pour aller vivre chez son paternel. Beaucoup de monde le traite différemment à cause de son autisme. Il en reste persuadé. Du coup, il a toujours fait de son mieux pour le cacher, évitant de l'annoncer à tout va. Toute sa vie, on l'avait dit "aux gens" sans lui demander son avis. Maintenant qu'il vieillissait, il estimait que c'était son choix, et qu'il voulait qu'on le traite normalement, pas comme un handicapé ou quelqu'un d'idiot. Trop de monde pensait qu'il ne comprenait pas des choses simples, tout ça parce qu'il n'avait pas la réaction qu'ils voulaient obtenir. Alors, il se mit à vraiment observer son environnement, analysant les mots, les gestes, comme pour comprendre ce qui était considéré comme normal. Mais lorsqu’il devait les imiter, ça se corsait. Il en était incapable. Il pouvait toujours sourire et faire rire son entourage à l’aide de scènes de films qu’il apprenait par coeur mais ça s’arrêtait là. Faire le clown lui permit tout de même d’avoir quelques amis, de l’enfance à l’adolescence, même si il dut tout recommencer à zéro lorsque sa famille déménagea en Irlande. Stitch gardera tout de même contact avec ses anciens amis, car il faut savoir qu’il a toujours eu plus de facilité à communiquer par écrit. Cela lui alla donc très bien de devoir écrire des mails et même des lettres, aimant imaginer le trajet qu’elles faisaient d’avions en avions. D’ailleurs, cette envie d’utiliser les mots écrits lui est très utile, même maintenant. Lorsqu’il était petit, il écrivait des mots à sa mère, son père ou sa sœur, avec des petits coeurs partout, en leur disant à quel point il les aimait. Parce que c’était la seule façon qu’il avait trouvé pour dire tout ce qu’il n’osait pas dire, ou tout ce qui lui tenait à coeur. Autant dessiner des coeurs directement, non ? Côté amour cependant, c’était loin d’être joyeux. Peut-être qu’en fin de compte, il aurait eu plus de chance aux Etats Unis. Il semblait toujours s’intéresser à des filles inaccessibles qui ne le remarqueraient jamais. Et lorsqu'il aurait pu avoir une chance... soit elles lui riaient carrément au nez, soit elles lui disaient gentiment qu'il n'était qu'un ami même si il était "mignon". Frustration. En plus de ça, c'était bien difficile de croire en l'amour lorsqu'on a des parents divorcés. Pour Stitch, ses parents avaient été le couple parfait, et la désillusion avait été dure. Si eux n'avaient pas fonctionné, lui n'aurait sûrement aucune chance d'y arriver. A l'âge de 16 ans, il commence à traîner avec des jeunes de son âge, venant de familles riches et qui agissaient comme les rois du monde: intouchables et stupides. Mais il était encore trop jeune et naïf pour s'en rendre compte. Il les trouvait juste fascinants parce qu'ils semblaient populaires. Et puis, c'est aussi grâce à eux qu'il a perdu sa virginité: ses gars là avaient toujours plein de filles qui squattaient leurs maisons et leurs soirées. C'est lors d'un long été prolongé là bas qu'il eut sa première relation amoureuse, enfin, c'est ce qu'il pensait. Car ce 'couple' s'arrêta net, lorsqu'il surprit une conversation entre la fille et ses 'amis' en train de se foutre de lui en disant qu'elle le faisait juste pour rire. Ses amis eux, aimaient bien lui faire porter leurs manteaux ou leurs sacs lorsqu'ils sortaient. Stitch n'en savait rien, mais ses amis faisaient ça pour une seule et unique raison: c'était là qu'était caché leur drogue. Et ils voulaient éviter de se faire choper. Stitch était donc bien utile, mais pas essentiel pour eux. Comprenant enfin qu'il n'était pas du tout perçu comme étant membre de leur bande, il arrêta de traîner avec eux. Il n'osa parler à personne de la relation qu'il avait eu avec cette fille, pas même à sa soeur ou à son père, tant il avait honte d'être passé pour un con, une fois de plus. Depuis, inutile de dire qu'il a du mal à faire confiance aux filles et aux mots qui sortent de leur bouche. A part sa soeur Liloo évidemment. Mais l'avis d'une soeur n'est pas pareil que l'avis de filles qui ne le connaissent pas, hélàs. Après le lycée, il passa deux ans à commencer les cours pour les arrêter aussi vite. Il fallait se rendre à l'évidence: il n'était pas scolaire. Il avait beau adorer apprendre des trucs par coeur, dès que ça ne l'intéressait pas, il bloquait. Il décida alors de se lancer dans des cours par correspondance, histoire de pouvoir se faire son propre emploi du temps. A côté de ça, son père lui a filé un petit boulot dans sa librairie, histoire de lui apprendre à travailler et à être responsable. Lui était surtout fier de pouvoir servir des clients sans hésiter. Une librairie, c'était l'idéal pour lui. Il n'y avait pas de bruit et pas trop de gens: si il avait du travailler dans la restauration ou un truc du genre, il aurait très certainement fait une crise d'angoisse à chaque étape. Il fut donc encore une fois reconnaissant envers son père de lui filer le coup de main idéal. A côté de ça, sa mère le traitait toujours comme un enfant, à lui dire quelle fille était jolie, quels vêtements il aurait du porter… comme s’il ne pouvait pas comprendre tout ça par lui même. A chaque fois qu’il revenait chez elle, même pour un week end, il avait l’impression de redevenir un petit garçon. Si il rentrait trop tard ou qu’il ne donnait pas de nouvelles, sa mère était capable d’aller appeler ses amis pour s’assurer que tout allait bien. Tout ça parce qu’il n’a été foutu de passer son permis de conduire. C’était embarrassant. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser que tout aurait été plus simple si Liloo était restée là. Elle aurait pu l’aider à couvrir ses arrières ou à mentir à sa mère, enfin, un truc du genre quoi. Faire son rôle de grande sœur ! Mais non... il avait du survivre à sa mère trop protectrice pendant des années. Pas étonnant qu’il ait finit chez son père, qui semblait être le seul à lui faire confiance ! Du coup, pour combler l’absence de sa sœur adorée, Stitch s’était mis à lui écrire des lettres, plein de lettres. Il n’avait aucune adresse pour lui envoyer, mais ça lui permettait de lui raconter sa vie et d’imaginer qu’elle pourrait répondre, un jour. Il s’en servait inconsciemment comme un journal intime, comme si il parlait a un ami imaginaire, ou plutôt à une sœur imaginaire. Il avait tellement peur d’oublier sa voix, ses mimiques, et leur relation… écrire était sa façon de penser à elle et d’imaginer sa vie loin de Galway. D’ailleurs, ça lui faisait bizarre dès qu’il entendait sa sœur au téléphone : ça le sortait de son monde imaginaire ou il lui envoyait des lettres qui n’arrivaient jamais. Elle lui demandait des nouvelles, et lui avait l’impression de lui avoir déjà tout raconté. Du coup, c’était… bizarre. A chaque fois qu’il essayait de se protéger mentalement, il devait tout recommencer à zéro. Sa vie actuelle semble aller de mieux en mieux. Il adore ses études par correspondance et avoir du temps libre pour explorer les livres de la librairie. Malheureusement, sa mère est toujours avec son beau-père, mais il n’habite plus là bas, alors il essaye juste d’être heureux pour elle. Et surtout : sa sœur est revenue à Galway, même si c’était dans des circonstances stressantes. Il a enfin retrouvé sa complice préféré, et même si elle a beaucoup changé, c’est pas grave: il a changé aussi.
kusumitagraph' | lorelei sebasto cha
Dernière édition par Charles Parish le Lun 25 Mai - 16:42, édité 29 fois |
| | | Invitéis lurking in the shadows | | | | Invitéis lurking in the shadows | Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 11:43 | |
| Re bienvenue par ici |
| | | Blake O'Brianis lurking in the shadows • arrivée : 20/01/2020 • messages : 625
• âge & naissance : 32 ans - 6 juin 1988
• métier ou études : Avocate - Droit des familles.
• orientation sexuelle : Hétérosexuelle, pour sûre.
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 11:59 | |
| Re bienvenu par ici ! Hate d'en savoir plus sur ce petit Parish |
| | | Logan O'Connellis lurking in the shadows • arrivée : 29/07/2019 • messages : 588
• âge & naissance : 39 ans (13-12-1980)
• métier ou études : chanteur dans mon groupe de musique (« Prove Yourself ») et aussi serveur au "Jimmy's Restaurant" pour vivre
• orientation sexuelle : hétérosexuel, je suis attiré par les courbes féminine et l'odeur ennivrante du sexe opposé
| | | | Ethan Sandersis lurking in the shadows • arrivée : 10/09/2019 • messages : 1836
• âge & naissance : 4 novembre 87- 33
• métier ou études : Enquêteur à la brigade des moeurs (GNPSB) actuellement réformé du terrain (merci la tempête ;w;), papa poule à plein temps
• orientation sexuelle : Liloosexuel.
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 14:39 | |
| Chuuuck rerebienvenue parmi nous je connaissais pas du tout ce vava mais je le trouve trop chou |
| | | Liloo Parishis lurking in the shadows • arrivée : 02/08/2019 • messages : 1922
• âge & naissance : 30 ans ( 26.12.90)
• métier ou études : ex mannequin, vendeuse à la boutique de Cupcakes de Cali
• orientation sexuelle : Etansexuelle
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 17:45 | |
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| | | Invitéis lurking in the shadows | Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Ven 22 Mai - 20:29 | |
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| | | Charles Parishis lurking in the shadows • arrivée : 22/05/2020 • messages : 303
• âge & naissance : 26 ans
• métier ou études : étudiant
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Dim 24 Mai - 7:26 | |
| Oh merci pour ce nouvel accueil, hâte de jouer avec ce nouveau p’tit gars <3 Ethan → Comment oses tu ne pas connaître han :p Liloo → Trop méga giga giga hâte qu’on joue entre frère et sistaaaaa Blair → Han merci merci merci <3 J’aurai bientôt terminé ma fiche, aujourd’hui ou demain ! |
| | | Invitéis lurking in the shadows | Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Dim 24 Mai - 12:00 | |
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| | | Invitéis lurking in the shadows | Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Dim 24 Mai - 19:18 | |
| Re bienvenue ici avec un peu de retard |
| | | Liloo Parishis lurking in the shadows • arrivée : 02/08/2019 • messages : 1922
• âge & naissance : 30 ans ( 26.12.90)
• métier ou études : ex mannequin, vendeuse à la boutique de Cupcakes de Cali
• orientation sexuelle : Etansexuelle
| Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes Mar 26 Mai - 0:40 | |
| kusumitagraph' | lorelei sebasto cha |
| | | Contenu sponsoriséis lurking in the shadows | Sujet: Re: CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes | |
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| | | | CHARLES PARISH - Strawberries know nothing about grapes | |
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